« Comme il est clair que l’IA sert maintenant à changer le monde de façon globale, l’un des principaux défis consistera à rendre les processus et les produits de systèmes complexes issus de l’IA plus compréhensibles pour les humains...En dépit des défis actuels sur le plan du développement, il n’y a pas de limite technique aux applications possibles de l’IA, ce qui soulève des considérations éthiques. »
L’ancien brigadier général Robert Mazzolin à propos de l’IA et de la nécessité de tenir les êtres humains « au courant »
Dans le cadre de son travail sur les conflits et l’intelligence artificielle (IA), le CIGI a exploré comment l’IA et d’autres technologies émergentes révolutionnent nos vies même lorsqu’elles soulèvent des craintes de plus en plus vives sur les plans de l’éthique et de la sécurité internationale.
Dans la série d’essais sur les conflits modernes et l’intelligence artificielle, l’ancien brigadier général des Forces armées canadiennes, Robert Mazzolin, explore la question de l’équilibre entre, d’une part, l’IA et la prise de décisions humaines dans les contextes militaires et, d’autre part, les défis éthiques subséquents. Selon lui, les gouvernements et les scientifiques doivent traiter la gouvernance de l’IA et l’éthique de la même façon que les armes nucléaires et chimiques.
Sécurité publique Canada s’est montré vivement intéressé par ce projet. Le CIGI travaillera aussi en partenariat avec le Waterloo Artificial Intelligence Institute de l’Université de Waterloo pour produire une série d’essais sur l’utilisation de l’IA dans l’armée.