« Alors que la technologie évolue à toute vitesse...nous devons veiller à avoir un système de gouvernance capable tant de minimiser les coûts sociaux inévitables que d’assurer la responsabilisation démocratique de ces nouvelles institutions puissantes. »
Les plateformes numériques, des médias sociaux comme Facebook et Twitter aux centres de recherche et de commerce comme Google et Amazon, ont connu une croissance faramineuse, en grande partie dans un environnement politique de laissez-faire. Aujourd’hui, ces plateformes offrent des services de base essentiels dans le monde entier. Cependant, comme Taylor Owen l’a écrit, elles s’apparentent plus à des centres d’achats qu’à des places publiques, car elles sont, dans une certaine mesure, publiques, mais en bout de ligne, leur gestion est dictée par des intérêts privés.
Motivée par des craintes concernant les coûts sociaux et économiques de ces plateformes et suscitée tant par des fonctionnaires que par d’anciens développeurs de technologie, une opposition farouche à ces géants technologiques bat son plein. À cet égard, le CIGI a réuni 16 experts chargés de souligner les approches politiques visant à réglementer les données, la concurrence et le contenu dans un contexte international. Ces essais ont jeté les bases sur lesquelles le CIGI créera un réseau international de recherche sur la gouvernance des plateformes.